5, rue de L'Eglise, chez Jeanmerlin(C5)

Péti, avant de quitter Clermont, laissa un petit message sur la table de son JM.... Message qu'il comprendrait surement de suite...

Citation :

Un château, un balcon, un invité très spécial............

Jeanmerlin s'activait tranquillement à préparer son prochain départ. Il emballa soigneusement ses meubles les plus précieux ainsi que sa collection de ses plus beaux couvres-lit. Quoique le geste lui en coûte, il fait bruler les meubles et les couvres-lit qu'il ne pouvait emporter. Il jeta même brasier les dossiers municipaux qui avaient fini par ne lui causer que tourments et peines. Il fit le tour de sa cour intérieure en songeant que la propriété lui manquerait beaucoup. Lui pourtant si casanier, si attaché à son confort personnelle et à une vie jusque là bien règlée avait décidé, forcé par les évênements de se séparer d'une partie de ses biens pour aller s'installer en dehors de Clermont. Seuls les lourds dossiers de l'ambassade vinrent garnir le chariot qui devait l'emmener loin d'ici. Les meubles enlevés, Jeanmerlin s'attacha à faire un ménage de la propriété de fond en comble puis se bâti un petit campement de fortune pour le reste des jours à passer à Clermont.

Iseult, ne voyant aucune réponse à son courrier, commença à s'inquiéter. Jean ne lui répondait-il pas volontairement ? Ou alors il s'était passé quelque chose ? Ou bien il n'avait pas vu la lettre...
Surement la première, Iseult n'avait pas fait preuve de tact ces derniers temps, mais son séjour, pour le moment à Varennes lui faisait beaucoup, beaucoup de bien.

Aussi elle décida d'envoyer Alphonse le pigeon, avec juste un paquet de cacahuètes, et quelques mots griffonés dessus.

Citation :

A mon ami, le roi des éléphants, le meilleur de tous.
Je t'embrasse,
Iseult

Jeanmerlin était un peu consterné, bien qu'il se fut limité au minimum vital (selon sa conception du minimum vital), il se retrouvait à partir en voyage avec pas moins de deux chariots à bagages, plus un chariot pour se loger!

Je n'en reviens pas! J'ai deux fois plus de bagages que la fois où je suis parti à Sainte-Ménehould! Ma maison tient plus du vide grenier que de la propriété! Mais tant pis! Pas question que je parte sans mes éléments de confort les plus nécessaires!

Jeanmerlin fit déambuler les trois chariots attelés de boeufs dans les rues de Clermont et quitta enfin la petite ville endormie, en direction de Compiègne. Tout en guidant le convoi, ses mains tissaient un très beau couvre-lit bleu qui pourrait lui apporter le réconfort nécessaire au voyage.

Jeanmerlin s'en revenait dans ses pénates après une longue absence. Il se souvint être parti avec trois chariots effroyablement chargés, deux de plus s'étaient ajoutés au convoi retour. Le couvre-lit bleu était depuis longtemps achevé et un couvre-lit rouge et or était désormais entre les mains habiles et entrainées de Jeanmerlin. Devant la porte de sa demeure, il sauta à bas du chariot de tête, puis s'empressa de libérer les boeufs qui rejoignirent bientôt une très confortable étable. Boeufs et charettes rangés, se trouvait accumulé dans la rue de l'Eglise un monticule étonnant de meubles, de couvres-lit, quelques ouvrages de lecture et même un maillet conservé de la procure.
Jeanmerlin ouvrit la lourde porte de sa demeure qui grinça un peu puis se mit aussitôt au travail. Il balaya, dépoussiéra, lessiva, aéra et bien sûr réinstalla les meubles à leur place. Bientôt, la coquette demeure était à nouveau plus accueillante et plus confortable que jamais. Epuisé, Jeanmerlin se laissa tomber dans un fauteuil à côté de l'atre et sirota tranquillement une délicieuse tisane accompagnée d'un délicieux petit pain chaud.

Iseult était arrivée main dans la main avec Olic. Les doigts de sa main non-prise se cachaient habilement entre les mailles de son écharpe, et elle avait cet air terrible de ceux qui affrontent le froid.
Olic, lui, avait l'air de plus tenir le coup, et Iseult le soupçonna presque de faire semblant.

Peut importait, elle était heureuse qu'il fut là avec elle, et elle ne lésinait pas sur les sourires, sans même s'en rendre compte.

En route ils ne parlèrent pas beaucoup, Olic voulait savoir où Iseult la conduisait, elle ne voulait rien dire. Bientôt, ils arrivèrent, et Olic eut une légère perplexité qui se dessina sur ses sourcils. Il comprit vite où Iseult l'avait amené, et eut un brusque -mais bref- élan de panique.

La blondinette, sans lâcher la main du beau boulanger, frappa en rythme à la porte de Jean, et attendit en reposant doucement sa tête contre l'épaule d'Olic.

Olic avait eut froid tout le long du chemin mais avait fait mine de résister. Il n'était pas mécontent d'arriver... sentiment complètement changé lorsqu'il se rendit compte d'où il était.

Olic était la, main dans la main avec Iseult devant la maison de Jeanmerlin qui... détestait le vert alors qu'Olic en était tout vêtu. Il balbutia quelques mots de protestations à Zeu lui disant qu'elle aurait du le lui dire mais se résigna et attendit un peu nerveusement devant la porte du grand ami d'Iseult.

Alors même qu'il était en train de démouler une exquise tourte au poulet qui embaumait fort agréablement la cuisine, Jeanmerlin entendit que l'on s'acharnait sur la porte de sa demeure. Il leva les yeux au ciel et pesta:

C'est tout de même fort étonnant que cette mauvaise habitude puisse perdurer, il y a là, au dessus de ma porte une magnifique cloche à actionner mais il faut que les clermontois tambourinent au risque de m' écailler mon vernis de porte.

Il acheva la présentation de son plat par un émincé de poireaux,quelques champignons en garniture et s'empressa ensuite de s'essuyer les mains pour se précipiter dans ses escaliers.
Il ouvrit alors la porte à la volée et manqua de peu de se prendre un poing dans le nez, alors qu'Iseult s'apprêtait à toquer une nouvelle fois.

Bien le Bonjour à tous les deux! Entrez vite avant de prendre froid, les rues de Clermont sont très ventées, mais ma maison est heureusement bien chauffée!

Jeanmerlin fit entrer Iseult et Olic, les aida à se débarasser de leurs capes d'hiver et enfin les fit monter à l'étage d'habitation, après avoir placé leurs effets non loin du poële de son atelier afin qu'ils puissent repartir chaudement vêtus.

Iseult et Olic attendaient déjà depuis quelques minutes lorsque la blondinette décida de retenter un signalement de leur présence. Peut-être le propriétaire de les avait-ils pas entendu ! Elle avança son poing, quand tout à coup, la porte s'ouvrit brutalement.

Heyyyyy !! C'est nous !! s'écria Iseult en brandissant son panier.

Jeanmerlin a écrit:

Bien le Bonjour à tous les deux ! Entrez vite avant de prendre froid, les rues de Clermont sont très ventées, mais ma maison est heureusement bien chauffée !

Olic, en tant que gentleman, laissa entrer Iseult la première. A peine eut-elle franchit le pas de la porte qu'un délicieux fumet vint lui chatouiller les narines.

Jean, en tant que parfait hôte, les aida à retirer leur pardessus, et aussitôt celui d'Iseult enlevé, celle-ci suivit l'odeur qui embaumait dans la maison.

Ceci la conduisait bien évidemment à la cuisine. Elle posa son panier sur la table, puis s'approcha d'un plat où reposait une tourte joyeusement gonflée entourée d'une belle garniture.

Hé mais c'est génial ça ! Tu avais même prévu notre arrivée !!

En tout cas moi j'ai amené le dessert... \o/

L'heure du diner vient de sonner!, s'exclama en riant Jeanmerlin, en entendant le ventre de Olic se manifester. Il conduisit ses amis à une table joliment dressée et servit aussitôt un délicieux potage à la tomate afin de les réchauffer un peu. Assis en face de Olic, Jeanmerlin remarqua que ce dernier était revêtu d'un habit ma foi, fort vert mais Jeanmerlin, très courtois se garda bien de l'exprimer à voix haute quoiqu'il eût un petit sourire.
Il songea soudain qu'il avait pour Iseult deux couvres-lit à disposition:

Iseult, il faudra songer à me rappeler, à la fin de ce repas, que je dois te donner le couvre-lit de l'été, avec beaucoup de retard, et le couvre-lit de l'automne!

Le potage achevé, Jeanmerlin s'empressa de servir la tourte accompagnée d'un émincé de divers légumes.

Jeanmerlin a écrit:

Iseult, il faudra songer à me rappeler, à la fin de ce repas, que je dois te donner le couvre-lit de l'été, avec beaucoup de retard, et le couvre-lit de l'automne !

Oh oui chouette ! Merci !

Olic, tu as déjà vu les fameux couvre-lit de Jean ? Il faut absolument que tu en voies un ! dit-elle en finissant sa cuillère de soupe.

Elle les regarda tous deux, et se dit que si Olic venait à habiter chez elle, il côtoierait certainement les couvre-lit. Elle eut un petit rire. Jean leur servit la suite, et Iseult dina avec appétit.

C'est un délice, Jean ! s'exclama-t-elle avec tellement d'enthousiasme que ses compères en furent interloqués.

Puis, après s'être soigneusement essuyé les lèvres, elle continua :

Alors, Jean, tu as quelque chose de prévu pour l'hiver qui approche ? Pour ma part, dès que j'aurai les clefs de la mairie, je compte proposer un Bal d'Hiver ! Avec un nom qui va avec. Genre : le Bal du Flocon de Neige ou... un truc aussi niais !

Je vois, je vois opina Jeanmerlin avec un grand sourire. Il faudra d'ici là que je puisse me trouver une cavalière! Sinon, je prévois pour cet hiver une production massive de couvres-lit afin de tenir au chaud nos chers clermontois, j'espère à nouveau pouvoir organiser une merveilleuse partie de luge et je pense prendre mes quartiers d'hiver à Sainte-Ménehould afin de pratiquer le patin à glace mais après la période de Noël. Jeanmerlin eût un petit soupir et ajouta: c'est tellement, tellement dommage que nous ne puissions fêter noël avec Océ, Seshat, Queza, Dove et tous ces amis qui sont partis loin de nous! Océ est en plus un pro de la luge et du patin, surtout lorsqu'il s'agit de chuter! Pour ma part, j'avais seulement manqué de décapiter Queza avec un patin! se remémora Jeanmerlin en souriant.

Olic a écrit:

Hé bien, j'espère que tu sais en cuisiner des comme ça hein Zeu !

Ben bien sur ! Pour qui tu me prends ?

Puis Jean parla de leur dernier Noël. Iseult vit tous ses souvenirs surgir. Son Noël, elle l'avait passé au début malade, puis sauvée par Dove. Elle se souvenait que Clermont demeurait déserte, et que Dove, Mimi, Christi et elle étaient les seuls rescapés, tandis que Jean, Os, et compagnie faisaient de la luge à Ste Ménéhould...

Olic vint la soutirer de sa nostalgie en lui chuchotant :

Citation :

Tu m'apprendras à faire du patin et de la luge? J'aimerai bien essayer un jour... On pourra prendre Jean avec nous si tu veux, ça pourrait être chouette.

Oh oui ! J'aimerais bien... Mais je crains être aussi nul que tu peux l'être !

Elle rit, puis se souvint de leur tentative sur la glace avec Bisou.

Et puis tu m'emmèneras voyager, hein ? Pour Noël, faire le tour de la Champagne ?

Jeanmerlin sourit aux paroles de Olic et annonça:

Nous allons pouvoir constater des mérites culinaires de Iseult puisque nous allons goûter à sa tarte aux pommes! Pourvu que nous ne tombions pas raides morts!

Jeanmerlin regarda Iseult qui était un peu déconfite et se corrigea:

Je plaisante, bien sûr! J'ai à maintes reprises pu constater des mérites de Iseult et je suis toujours là pour en parler! Iseult excelle en patisserie, il faut bien le dire!

Après ces paroles, Jeanmerlin s'empressa de débarasser la table puis ils purent alors déguster la délicieuse tarte accompagnée d'une tisane.

Iseult bouda un peu à la remarque de Jean, son visage prenant une couleur d'un mélange de blanc et de vert.

Puis, il se rattrapa du mieux qu'il put, mais elle le garda à l'œil.

Ils mangèrent donc la délicieuse tarte d'Iseult, puis celle-ci s'affala contre le dossier de sa chaise, sa tasse de tisane à la main.

Pfiou... J'suis sur le point d'exploser, moi... Bon, en attendant de digérer, on se fait un petit SCRABBLE ?

En voyant les têtes interloquées de ses compères, elle explosa de rire.

Roo, c'est bon, je plaisante... En tout cas tout était très bon, Jean ! Le dessert, je n'en parle pas...

Olic expliqua leur situation à Jean, puis Iseult resta quelques temps avec lui.

Oui, moi non plus je n'étais pas au courant que je partais demain, jusqu'à aujourd'hui... Mais tu sais, Jean, je ne t'abandonne pas, hein !
Et puis ce serait vraiment chouette si tu nous accompagnais, je compte forcer la main à Olic pour aller rendre visiter à Queza et compagnie à St Bertrand... Ça te dirait pas, toi, de revoir Tram et Bisou aussi ?

Jean fit sa petite moue habituelle, puis Iseult lui déposa un gros bisou sur chacune de ses joues. Olic ré-apparut, puis se posta devant la porte avec le manteau d'Iseult. Celle-ci le rejoignit, puis adressa de grands sourires à son ami.

Encore merci pour le repas ! On se revoit en taverne !!

La maison de Jeanmerlin se trouvait à mis chemin entre le verger et la maison d'Indécise et Jollin.
Cet après-midi là, alors qu'elle remplissait son pannier de poires, elle sentit son échelle rendre l'âme, tenta de se rattraper à une branchette qui céda sous son poids et attérit dans une flaque d'eau. Elle avait une jolie erraflure sur la joue, quelques ecchymoses, ses braies étaient couvertes de boue mais elle n'avait rien de cassé, et c'était bien là le plus important.
Elle hésita à frapper à la porte de son ami devant l'état de sa tenue, mais s'étant foulé la cheville dans l'aventure, elle se dit qu'une halte en chemin était la bienvenue. De plus, elle n'avait pas vu Jean depuis quelques semaines et ce serait l'occasion de prendre de ses nouvelles tout en passant un moment agréable. Ne sachant pas si il était présent, à tout hasard elle frappa

Toc toc toc.

Il savait qu'il fallait y aller. Il saisit alors Iseult par la main, dit au revoir à Jean et attira Iseult vers la sortie. Ils devaient rentrer, prendre leurs dernières affaires et partir vers Compiègne.

Juste avant de sortir, il entendit :

Citation :

Toc toc toc

Étant juste devant la porte, il se permit de l'ouvrir. Indecise était la devant, elle parut assez surprise de voir Olic en premier lieu. Il la salua puis lui signifia qu'Iseult et lui devaient y aller. Ils s'en allèrent alors vers chez eux.

Jeanmerlin était resté dans son entrée, les bras ballants, surpris par le très brusque départ de Olic et Iseult. Il haussa les épaules et était sur le point de refermer sa porte quand arriva sa marraine, plus ou moins dissimulée sous une couche de boue. Jeanmerlin hésita un instant, partagé entre l'amusement et la compassion, mais il fini par réagir:

Indé! mais qu'est ce qu'il a bien pu t'arriver, au nom du ciel? L'on croirait que des brigands ont essayé d'attenter à ta vie!

Jeanmerlin se précipita dans son atelier et s'empara de son couvre-lit le plus chaud dont il se servi pour emmitoufler Indécise qui semblait glacée.
Il aida ensuite cette dernière à monter à l'étage de ses appartements et la fit s'assoir à côté d'une bonne flambée.

Reste là, Indé, je vais te préparer une tisane et te faire chauffer de l'eau afin que tu puisses te récurer un peu, tu pourras ainsi, une fois remise me conter tes mésaventures!

Jeanmerlin rit de bon coeur en entendant le récit de sa marraine qui avait fort heureusement eû plus de peur que de mal. Il reprit son sérieux lorsqu'elle lui demanda si il y avait du nouveau dans sa vie:

Et bien ma chère marraine, j'ai envisagé un temps de m'installer en la bonne ville de Varennes, ceci afin de me raprocher de la Vicomtesse d'Attigny, dont je suis le Chambellan de Maison. Mais, après plus ample reflexion, il m'est apparu qu'il me serait très difficile de quitter ma chère ville de Clermont aussi ais-je décidé de rester. Cependant, je puis disposer de mes appartements à Attigny, il faudra d'ailleurs que je te fasse un jour visiter, c'est très beau et la Vicomtesse autorise les membres de sa Maison à recevoir en leurs appartements. Et toi, Indécise, comment te porte-tu? quelles sont tes occupations?

!!!! Indécise resta bouche bée quelques minutes en apprenant que Jeanmerlin avait songé à quitter Clermont.
Puis elle lui répondit :

"Je suis bien contente que tu gardes ta maison principale ici, et je serais ravie de t'accompagner à Attigny, est-ce loin? Je m'occupe comme je peux avec mon champ de blé, mon élevage, la ceuillette et mon moulin, mais j'avoue que sans Jollin, je m'ennuie beaucoup. De plus, je trouve qu'il y a peu de monde en taverne, ou je ne m'y rends pas au bon moment de la journée..."
Elle lacha un bref soupire, puis dit en souriant :
Je suis en pleine forme, je me sens même pousser des ailes ... mais ce n'est qu'illusion, car je ne vole pas très bien du haut de mon échelle. Je crois que cette semaine il me sera plus raisonnable de travailler au moulin. A ce propos, si tu as du blé en trop je suis preneuse.

Enfin! Enfin de retour! Lui qui s'était pourtant promis en des temps maintenant bien lointains de ne jamais voyager, avait parcouru la Champagne en long et en large et séjourné dans la très déprimante ville de Reims. Mais il était enfin revenu dans ses pénates. C'est en voyant son atelier de couvres-lit qu'il su que jamais il ne serait mieux qu'ici! Après avoir déposé ses bagages, il fit le ménage de l'étage d'habitation puis alla étendre tous ses couvres-lit dans le grand vent et aux soleils afin de les dépoussièrer. Mille couleurs et matières claquaient joyeusement dans la brise pendant que Jeanmerlin achevait de nettoyer son atelier. Alors qu'il achevait de passer un coup de torchon sur les boiseries, il entendit un petit "toc-toc" timide. Jeanmerlin eût un sourire amusé en songeant à la cloche qu'il avait installé et que personne n'utilisait jamais. Il alla bien vite ouvrir, ravi de recevoir une visite. Sur le pas de la porte se tenait sa très chère marraine adorée :


Ma marraine adorée et préférée parce qu'unique et merveilleuse ! s'écria Jeanmerlin avec un grand sourire.

Jeanmerlin se garda de lui sauter dessus pour de grandes embrassades par égard pour sa grossesse maintenant bien avancée. Il se pencha et lui plaqua deux grosses bises sur les joues.

Je suis si content de retrouver ma chère Indé! Vive le retour des jours clermontois! Profitons du beau temps, installons-nous dans la cour intérieure.

Jeanmerlin fit assoir sa marraine sur un banc de bois et s'installa à ses côtés en servant une boisson fraiche à tous deux, mais non alcoolisée afin de ne pas perturber le futur bébé !

Alors ma gentille marraine? Quelles nouvelles? Comment se passe ta grossesse? Comment va ce cher Jollin, que je n'ai pas vu depuis si longtemps?