Chez elyra et kellermann !

Keller dormait a point fermé jusqu'a l'arrivée d'un poid plume sur son dos. Il souleva la tete, tout en etant a moitier endormi... Il vu Enzo percher sur son dos. Il ne put s'empecher de sourire. Ensuite, il entendu une voix douce et melodieuse, cela ne pouvait qu'etre Ely . Il prit Enzo dans ses bras et lui donna un enorme bisous.

- Alors comme ça, tu reveilles ton Papa

Que Keller dit avec le sourire. Apres cette phrase Keller se leva, tout en gardant Enzo dans ses bras. Il se dirigea vers Ely, et l'embrassa tendrement...

-Comment vas-tu mon amour, ca ete ta journée?

Keller ne put s'empecher de lui donné un deuxieme baiser.

- J'ai preparer le diné ma belle, On se met a table ?

En meme temps que ses paroles, il saisi Ely par la taille d'une main Et son fils dans l'autre.

[Quelques jours après le retour d'Orléans...]


Une maison abandonnée... Voilà ce qu'était devenue la chaumière d'Ely. Enzo, qui tenait sa main la regardait, ne comprenant pas pourquoi il ne reconnaissait pas sa maison. Ely le pris dans ses bras et s'approche lentement de la porte d'entrée. Était-elle prête à faire un bond dans le passé ? A laisser une multitude de souvenirs refaire surface ? Des souvenirs autant positifs que négatifs...

La jeune maman expira une grande bouffée d'air et poussa la porte du bout des doigts. Enzo gigotait dans ses bras, elle le posa à terre et il entra le premier. M'an, tu viens ? Demande t-il après avoir remarqué qu'elle ne le suivait pas. J'arrive mon chéri... Elle avança et constata les dégâts. La poussière régnait de partout, les araignées avaient tissé leur toile dans tout les recoins possibles. L'air était presque irrespirable, d'ailleurs, Enzo commençait à tousser. Ely le pris par la main et l'emmena dans le jardin et traversant la pièce principale à grandes enjambées.

Enzo se dégagea. M'an ? Ca va ? Sa mère lui adressa un sourire et le rassura. Oui oui. C'est juste un peu dur de se retrouver ici après tant de mois d'absence. Dit-elle la gorge nouée.

Elle se retourna et observa l'état du jardin. L'herbe lui cachait les chevilles, le lac était couvert de feuilles, tombées dès l'arrivée de l'automne. L'écurie était déserte bien sûr, il allait falloir se procurer de nouveaux cochons. Le champ de maïs de Keller était en friche, irrécupérable. Ely pensa à le réaménager en potager. De bons légumes ne pourraient faire que du bien, surtout pour Enzo. Ce dernier avança un peu plus dans le jardin puis courut vers l'arbre où sa mère s'asseyait lorsqu'il jouait dehors. Elle aimait s'installer contre son tronc et regarder son fils rire à gorgé déployée quand Foxy faisait des bonds en l'air. Foxy ? Ely se mis à paniquer, était-il toujours vivant. Elle chercha des yeux Enzo et compris qu'il avait aussi remarqué son absence. Le petit garçon baissa les épaules, triste de ne pas retrouver un copain de jeu. Il rejoignit sa mère, les larmes aux bords des yeux. Il est parti... Sa mère se baissa à sa hauteur et l'enlaça. Je suis désolée... Un sanglot secoua le petit garçon et Ely resserra son étreinte.

Tu veux rentrer à nouveau ? Enzo baissa les yeux, renifla et hocha de la tête. Ils se levèrent alors et quittèrent la lumière du jardin pour rejoindre le noir de la maison.
Ely ne pouvait pas supporter l'air qui régnait dans les pièces. Elle courut à toutes les fenêtres et fit claquer chaque volets pour laisser entrer les rayons du soleil. Ensuite, elle pris un balai rangé dans la cuisine et chassa toutes les toiles et araignées qui avait pris sa place dans la maison. Après quelques minutes de ménage acharné, elle posa le balai et soupira. Enzo n'avait pas bougé et l'avait observé dans ses mouvements. C'est déjà beaucoup mieux. Ely laissa échapper un petit éclat de rire mais repris vite son sérieux. Son fils avait peut-être faim. Mais les placards ici étaient vide... Il devait sûrement rester une ou deux miches de pain dans la charrette qui les avait ramenés à la maison.

Ils sortirent donc tout les deux dehors et Ely fouilla dans les baluchons. Elle y trouva une miche de pain et la tendit à Enzo. Le petit garçon la pris dans ses petites mains et mordit dedans à pleine dents. Ely regarda aux alentours. Qu'étaient devenus ses voisins ? Elle se rappelait de PY mais il était décédé et d'après ses souvenirs, c'était Sandd qui avait emménagé dans la maison d'à côté. Etait-il toujours là ? Ely n'avait pas encore le temps de vérifier, la maison méritait un grand ménage et il allait falloir faire un tour au marché pour remplir les placards !

[ 1 mois plus tard ]


Les petites habitudes reviennent vite ! Nourrir les cochons dès le réveil, attendre qu'Enzo quitte le marchand de sable pour manger le petit déjeuner avec lui, faire un saut à la caserne puis au bureau des tribuns et courriers, se rendre à la mairie pour trouver du travail et quand la fatigue ne pointe pas le bout de son nez, passer du temps en taverne le soir...
Tout ceci ne laissait guère de temps au repos et à l'amusement. Heureusement qu'elle était entourée d'amis tout au long de sa journée et qu'elle pouvait compter sur eux à tout moment ! Et puis il y avait Knarel... Un ami qui était devenu bien plus encore. Une idylle ? Pas tout à faire ou alors pas encore. Mais ce n'était pas pour tout suite, le temps est important pour Ely et elle en voulait en prendre beaucoup pour être sûre qu'une telle relation est fiable. Elle avait cru connaître le grand amour, celui avec un grand A mais à l'époque, elle était bien naïve de croire en cela...


Ce jour là, elle s'était adossée au tronc du pommier qui poussait au milieu du jardin et observait, attendrie, son fils qui jouait avec ses personnages en bois. Il tenait énormément de son père... Ses cheveux, ses yeux, sa manière de bouger... Une multitudes de signes qui rappelaient à Ely le doux visage de Keller. A présent, le coeur d'Ely ne se serrait plus lorsqu'elle se le remémorait. La tristesse et la rancoeur avaient disparues.

Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Enzo qui s'était approché. Elle releva la tête et lui fit signe de venir s'assoir à côté d'elle. Il se colla à sa mère et posa sa tête entre son bras et sa poitrine. Il est temps que je te parle de ton père. Enzo lève son regard vers sa mère. Maman, je sais qu'il est parti et que je ne le reverrais jamais... A ces mots, il enfoui sa tête dans la cou d'Ely. Elle sourit et dépose un baiser affectueux dans ses cheveux. Oui mais je tiens à te raconter comment on s'est rencontré. Je veux que tu saches qui était ton père et pourquoi je l'ai aimé. Enzo compris que ce moment était important, il n'avait aucun souvenirs de son père, il était bien trop petit pour se les remémorer à présent. Ton père était un fervent admirateur de la spéciale et c'est d'ailleurs dans une taverne que nous nous somme vu pour la première fois. Il m'a plus dès le premier regard et au fil des conversations, quelque chose est né entre nous deux. Elle sourit et reprend. Tout s'est fait assez vite avec du recul, on était si heureux. Nous avons emménager ici et nous y avons commencer notre petite vie. Enzo ouvrait grand ses oreilles, attentifs à chaque phrases que prononçait sa mère. Cette dernière agrémentait son récit d'anecdotes comme par exemple leur habitude de se retrouver au lac après une dure journée de travail ou la découverte de Foxy sur le pas de la porte. Enzo écoutait, tantôt avec sourire, tantôt les yeux tristes.