Eden Kunchan

Quand Aspho arriva chez elle, elle était exténuée par son voyage. Elle entra et déposa sur sa table son baluchon. Elle alluma un feu dans la cheminée.

Puis elle en sortit les herbes qu'elle avait récolté durant son voyage. Elle les tria, et les fit sécher au-dessus de sa cheminée.

Ensuite, elle sortit son livre et le déposa soigneusement sur la table, l'ouvrit et commença à le lire.

j'arrive devant la porte de la maison !! frappe a la porte "toc toc" mais aspho n'est pas la !!! qu'elle petite rouleuse . je reviendrai plus tard je depose quand meme le bouquet de fleurs devant la porte!

Aspho arrive et voit un bouquet de fleurs devant sa porte. Elle le trouve joli et le ramasse. Elle se demande qui a bien pu le déposer. <elle regarde à droite à gauche et voit une silhouette s'éloignée. Elle la reconnaît et lui court après.

- KASSII. ATTENDS MOI!

Elle arrive à son niveau.

- Je te remercie pour ton bouquet. Il sent très bon. Tu viendras bien boire une petite tisane près du feu?

Aspho emmena Kassii chez elle. Et commenca à lui préparer une tisane dont elle a le secret.

Elle lui servit.

Matabei sourit en pensant que s'il cherchait quelqu'un sur cette terre, c'était elle. Pendant de longues heures, il s'était demandé comment la rejoindre sans la déranger, comment partager sans épuiser ... et encore une fois, d'un geste pure, sobre et juste, elle pensait à tout.

Il franchit le portillon et la prit dans ses bras. C'était l'un de ses moments qu'il est difficile de décrire, parce que personne ne sait vraiment ce qui se passe quand on a rendez-vous avec la lune.

Asphodele sourit. Elle se sentait bien dans ces bras. Une chaleur indescritpible l'enveloppa de son manteau.

Dans ce ciel gris et triste, elle n'avait plus froid. Peut-être était-ce du à la présence d'un soleil? Du soleil de sa vie?

Elle ferma les yeux quelques instants avant de les rouvrir. Et lentraîna dans son potager pour lui faire visiter.

Elle était heureuse. Elle en oublia le temps. Et puis qu'est-ce que le temps? Une éternité?

Elle lui montra la diversité de son potager. Lui expliqua les bienfaits de certains d'entre eux.

Elle lui fit découvrir ses simples et leur pouvoirs.

Puis, elle l'emmena à l'intérieur et fit chauffer de l'eau sur le feu. Elle prépara une tisane à la sauge et à la menthe.

Il avait tout écouté en essayant de ne pas trop l'interrompre. C'était difficile, Asphodele cultivait tant de variétés qui lui étaient totalement inconnues. Il essaya de se remémorer les bienfaits de ces plantes. Rien n'était inutile dans la nature, tout avait une place et une fonction. C'était la nature des choses. "Comme elle et lui", pensa-t-il en l'observant préparer un tisane.

Sa maison, l'ile, son jardin, la rivière. Il était apaisé. Il avait cessé de se demander si un tel endroit pouvait exister... Il y était. Matabei pouvait désormais déguster cette tisane avec la plus fantastique et merveilleuse des personnes.

Elle l'observait, il dégustait sa tisane. Une question, toujours la même. Elle se décida à lui poser.

Mon coeur, qu'est-ce qu'un kakita?

Elle attendit la réponse.

"Un Kakita?". Matabei fut un peu surpris par une telle question. Il réfléchit avant de répondre, puis il commença. "Pour répondre à cette question, mon amour, il me faut vous dire qui était Kakita, parce que c’est de lui que tout découle. C’est lui qui a fixé le niveau d’excellence que nous autres, ses enfants, rêvons tous d’atteindre."

En prononçant ces mots, il se dit à lui-même que oui il aimerait pouvoir faire de telles tisanes. Celle qui lui avait préparé Asphodele était vraiment délicieuse.

"Kakita était un jeune guerrier d’un lointain village. Tout lui réussissait. Il était drôle, habile de ses mains et son sourire pouvait faire fondre le plus endurci des cœurs. Il avait entendu parler du tournoi organisé par Hantei, le premier empereur, pour célébrer son couronnement. Il s’y était présenté et avait facilement remporté la finale. Il s'était engagé pour tester sa force et il se retrouva être le premier champion de l’empereur.

Ce jour là, la vie de Kakita devint pourtant plus difficile, et ce n’était pas seulement à cause de son titre. Ce jour là, en effet, Kakita rencontra dame Doji, la sœur préférée de l’empereur. Dame Doji était assurément la plus belle et la plus intelligente de tous les enfants d’Amaterasu et Onnotangu. Hantei avait noté ce qui s’était passé lors de cette première rencontre. Comme il souhaitait que sa sœur se marie, il finit par lui présenter son champion qui lui semblait le candidat idéal. Dame Doji s’attendait à cela et décida de ne pas se laisser faire aussi facilement. D’humeur taquine, elle exigea de Kakita qu’il prouve sa valeur en tant que champion de l'empereur et futur époux. Il ne pourrait lui demander sa main que s’il réussissait trois épreuves. Il devait redonner vie à ce qui est mort, puis, prendre la mesure de ce monde et, enfin, lui montrer quelque chose d’une beauté sans pareil.

Dame Doji, comme tous les membres de sa famille après elle, n’exigeait qu’une chose, la perfection, ou du moins l’excellence. Kakita dut beaucoup réfléchir pour trouver des réponses adéquates. Il fut beaucoup aidé en cela par une vieille et sage femme du nom de Yasuki, qui lui apprit l’humilité et la modestie. Un jour, il se présenta à la cour impériale pour répondre aux défis de dame Doji. Bien sûr, l’empereur et sa sœur étaient présents tout comme des représentants des autres clans.

Pour ce qui est de la première épreuve, redonner vie à ce qui est mort, il indiqua qu’il avait trouvé sur une plage un morceau de bois flotté, détaché depuis bien longtemps de l’arbre qui l’avait porté. De ce morceau de bois, il avait pu faire un magnifique instrument de musique, un biwa, qui n’est pas sans rappeler les mandolines utilisées par ici. Il en joua un morceau joyeux et entraînant, , comme lui avait appris Yasuki, puis déposa le biwa auprès de dame Doji. Ce bois mort était retourné à la vie et tous, à commencer par l’empereur, saluèrent la réussite de la première épreuve. Dame Doji, elle, sortit un éventail pour dissimuler ses traits.

S'agissant de la deuxième épreuve, prendre la mesure du monde, Kakita fit observer que pour répondre à cette épreuve, il a du comprendre que ce qui était essentiel à tout voyage. La vraie mesure d’un voyage tient en la personne qui vous accompagne. Cette vérité, il l’avait découverte en observant, ne serait-ce qu’un moment dame Doji et il souhaitait plus que tout pouvoir marcher sur le chemin de la vie en sa compagnie. Ainsi, répondit-il, s’il pouvait s’estimer béni à ce point que la propre mère de Dame Doji l’accepte à ses côtés, il pourrait alors traverser le monde en une journée. De l’aube au crépuscule. L’empereur eut du mal à réprimer un sourire à l'évocation de sa mère, tout comme dame Doji semble-t-il, enfin s'il avait été possible de voir derrière son éventail...

La troisième et dernière épreuve arriva. Dame Doji avait demandé à voir quelque chose d'une beauté sans pareil. La réponse paraît évidente non? Dès le départ, elle avait sauté aux yeux de Kakita. Il prit la parole pour annoncer que cette demande était à la fois la plus délicate et la plus réjouissante. Il se munit d'un objet qu'il avait dans un sac à côté de lui et s'approcha de Dame Doji pour lui montrer. Celle-ci rangea son éventail et se pencha pour voir ce qu'il avait dans les mains. Il les ouvrit et que croyez-vous qu'elle put voir dans le creux des mains de Kakita?"

Matabei s'arrêta un large sourire aux lèvres pour attendre la suggestion de sa bien-aimée.

Matabei l'observait réfléchir. Ses merveilleux sourcils se fronçant en même temps que son délicat nez. Il pouvait presque suivre le cheminement de sa pensée et deviner à quoi elle songeait.

Quand elle pensa au coeur, enfin quand il crut qu'elle pensa au coeur, il se dit qu'elle n'était pas si éloignée que cela. Il se rappela d'ailleurs avec une certaine émotion que c'était bien cette promesse qu'il lui avait faite le jour de son anniversaire: lui offrir son coeur.

Il l'encouragea à continuer de réfléchir, chacune de ces pensées était parfaite. Il s'approcha d'elle pour lui murmurer qu'elle était sur la bonne voie. Elle finit par suggérer un miroir.

C'était la bonne réponse. Pour gagner la main de celle qui était la fille du soleil et de la lune, Kakita n'avait pas pu penser à autre chose qu'un miroir pour qu'ainsi se reflète la beauté la plus pure, celle de la personne dont il était amoureux.

Il est dit que quand elle vit son reflet dans le miroir, quand elle vit celui qui avait réussi ses épreuves, dame Doji pensa que finalement les êtres humains n'étaient pas sans mérite. Dame Doji et Kakita se marièrent et eurent 5 enfants. L'un d'entre eux, Kakita Shimizu, fonda la famille Kakita à la mort de son père. Depuis ce temps là, nous nous efforçons de faire comme notre ancêtre et de montrer, comme lui, que les humains ne sont pas sans mérite.

Sur ces mots, il se décida à l'embrasser. "Ai-je répondu à votre question ou est-ce qu'il y a encore quelque chose que vous souhaitez savoir?"

Elle s’était paisiblement endormie dans ses bras. Il lui fallait récupérer de la fatigue accumulée ces jours passés à courir par monts et par vaux. Tout doucement, avec d’infinies précautions, il la porta vers sa chambre et la coucha dans son lit. Il déposa sur son front un délicat baiser avant de redescendre au rez-de-chaussée. En nettoyant les tasses qu’ils venaient d’utiliser pour leurs tisanes, l’esprit de Matabei vagabondait. Il y avait tant de choses qu’il souhaitait pouvoir faire pour lui rendre la vie plus agréable.

De retour dans la pièce principale, il s’assit à la table près de la cheminée et commença à dessiner sur son carnet de croquis. Son maître avait vraiment eu raison d’exiger de lui qu’il passe son temps libre à restaurer des temples. Ce qu’il avait appris alors, ces quelques rudiments de menuiserie et de charpenterie, n’avait jamais manqué de lui servir par la suite. Ces esquisses finies, il se dit que le moment était venu de s’assurer que les légumes du potager et les massifs de fleurs ne manquaient de rien.

Le potager contenait beaucoup de variétés. Ici ou là, il retira quelques mauvaises herbes et redressa un ou deux plants. Il tailla également avec soin une ou deux branches fleuries trop chargées pour passer l'hiver. Le soin qu'Asphodele apportait à son jardin permettait de mieux ressentir la nature et la vie et il n'y avait pas grand chose à faire si ce n'est contempler son travail. Un proverbe de l'empire du milieu ne disait-il pas que "celui qui plante un jardin, plante le bonheur."

A un moment, l'attention de Matabei fut attirée par des reflets de lumière et un léger brouillard qui jouaient sur la butte située à proximité de la maison d'Asphodele. Curieux par nature, il essaya de savoir ce qui pouvait provoquer un tel effet. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit après une rapide enquête un mince filet d'eau qui se dégageait de cette butte. L'eau était chaude et paraissait mélangée avec de la boue et de l'argile. La proximité des thermes de Clermont expliquaient certainement cela. Il devait s'agir d'un puits naturel pour cette source thermale. "Hum", se dit Matabei, "voilà une découverte intéressante".

Sans faire un bruit, Matabei rentra de nouveau dans la maison de dame Asphodele. Il monta l'escalier, se rendit dans sa chambre, et déposa l'ikebana par terre à côté du mur en face de la fenêtre.

Si jamais il était en train de travailler quand elle se réveillerait, son premier regard devrait être pour cela:



oyasumi nasai!

[Pour l'explication de texte, pardon de fleurs, c'est là:]
https://clermont-champagne.niceboard.com/habitations-f9/le-pavillon-de-the-et-son-jardin-matabei-b3-t88-180.htm#8114

Elle se déplaçait avec une telle souplesse qu'il ne l'entendit qu'au dernier moment. Son corps marqua un léger frémissement quand elle lui toucha l'épaule. Il se releva pour l'embrasser et prendre de ses nouvelles. Tout heureux, il lui montrait ce qui devait effectivement être une source d'eau chaude et lui fit part de son projet avec un enthousiasme qu'il avait du mal à dissimuler. "Ce serait merveilleux", pensait-il, "il y avait tout ici pour vivre ensemble en harmonie avec la nature". Un vrai jardin d'Eden.

Ils rentrèrent un peu plus tard déguster leur petit-déjeuner autour de délicieuses tranches de pain frais tartinées de confitures à la groseille, accompagnées de tisanes et de fruits. La chaleur douce du feu et la lumière crue du soleil d'hiver faisaient de cette maison un lieu si agréable.

Matabei avait passé la journée à proximité du pavillon pour essayer d’avancer dans ses travaux. La charpente promettait d’être difficile à assembler et il y avait beaucoup de planches à faire. Cela lui plaisait et il y consacrerait le temps qu’il faudrait pour réussir ce qu’il comptait faire.

Le soir venu, il rentra chez lui, enfin chez elle, pardon chez eux… Elle n’était pas encore arrivée. Il prépara de quoi faire une bonne poêlée de marrons, accompagnée d’une petite salade et de quelques racines marinées, et entreprit de faire cuire un bon chapon pour célébrer cette période festive.

Ceci fait, il revint s’installer dans la pièce principale à la table près de la cheminée. Il y avait quelque chose qu’il souhaitait faire et le moment paraissait approprié. L'arrivée d’Asphodele dans sa vie avait coïncidé avec un étrange phénomène: l'apparition des rêves. Auparavant, Matabei ne rêvait pas la nuit, mais se contentait de dormir. Cela avait changé à compter du moment où il l'avait rencontrée. N’était-ce pas curieux?

Pour en savoir plus, Matabei avait décidé de mettre ses rêves par écrit. Aujourd'hui, il commencerait par le premier rêve. Il s'en souvenait très bien, comme si c’était hier en fait. Il prépara de l’encre, sortit un petit pinceau et commença à écrire :

"Le premier rêve

Un soir, il rentrait chez lui et fut immédiatement intrigué par l’odeur familière qui régnait dans ses appartements et transperçait déjà ses narines. Ses papilles se mirent aussitôt en alerte. Il ne se demanda pas qui pouvait bien être chez lui, en train de cuisiner. Il se demanda plutôt ce que cette personne pouvait bien être en train de préparer. Il huma l’odeur aguicheuse en se dirigeant vers la pièce dont elle semblait provenir. Il entra d’un pas assuré dans sa cuisine, mais s’arrêta presque aussitôt. Il venait de la voir.

Elle était de dos en train de cuisiner. Ses longs cheveux ondulés coulaient doucement sur son dos et mettaient en valeur des jambes qu’elle avait forts jolies. Elle ne se retourna pas. Peut-être ne l’avait-elle pas entendu arrivé, peut-être qu’elle s’en fichait. 'Bonsoir', dit-il, soudain un peu désarçonné par la présence d’une si belle paire de jambes dans sa cuisine. Là-dessus, il ne sut plus vraiment quoi dire. Le trou noir, le vide absolu.

A cette époque, il préférait encore les mots aux actes. Comme beaucoup, il avait peur du silence. Pour remplir celui qui était sur le point de s’installer, il ne put donc s’empêcher, en reprenant sa respiration, d’ajouter rapidement d’une voix qu’il espérait bien assurée: 'quelle odeur! qu’est-ce que vous nous préparez de bon?' Il se sentit bête, parce que non seulement, ce n’est pas la première question qui aurait dû lui venir à la bouche alors qu’il découvrait un soir en rentrant chez lui une belle inconnue en train de faire la cuisine, mais aussi parce qu’il aurait bien aimé sortir une phrase flamboyante à cette si jolie étrangère. Et puis, pourquoi avait-il dit 'nous'? Oui, pourquoi?

Pourtant, elle ne sembla pas du tout étonnée par sa question et elle lui répondit gaiement d’une voix charmante. 'Je te prépare ton plat préféré.' Sur ce, elle se retourna et lui fit face. Elle le regardait avec des yeux extrêmement denses. Elle ne le quittait pas du regard. Jamais personne ne l’avait regardé avec autant d’intensité. Ce regard le transperçait. Soudain, les yeux s’intensifièrent d’un sourire, Il s’évanouit. Court-circuité."

C’était tout, c’était son premier rêve. Il relut avec attention, relut encore, puis d’un sourire décida de raturer et de remplacer le "pourquoi" qu’il avait inséré dans le texte. En amour, il n’y a jamais de pourquoi, il n’y a que des "enfin!".

Il en avait passé des nuits en forêt à essayer de distinguer les bruits, de déceler les pas, d'identifier tout ce qui pouvait être une menace ... et pourtant jamais il n'arrivait à l'entendre s'approcher. Cela ne pouvait signifier qu'une chose que son coeur et le sien battaient au même rythme. Il pouvait aisément le deviner à l'intensité de son baiser.

"Mon amour", fit-il en profitant de cet instant magique, "ma journée fut magnifique, mais bien moins que le fait de te revoir. Je t'ai préparé à dîner pour que tu retrouves des forces. Je crois d'ailleurs que tu arrives juste à temps". Il l'embrassa à son tour et prépara la table.

Tout en dégustant ce qu'il espérait être de bons petits plats, Matabei eut l'occasion d'aborder cette grande nouvelle qui venait de marquer la fin de l'année passée: la naissance de Margot. Il était bien embêté, il n'avait pas encore eu l'ocassion d'aller féliciter Kermor et Coleen et se demandait bien ce qu'il pouvait leur offrir pour saluer la naissance de cette gracieuse petite fille. Nul doute qu'une personne aussi attentionnée qu'Asphodele allait être de bon conseil sur une question aussi délicate. : Ils pourraient d'ailleurs s'y rendre ensemble si elle en était d'accord.

Asphodele l'aida à mettre le couvert. Puisque Matabei avait préparé le repas, elle décida de faire le service. Le fumet embaumait la pièce et était d'une 'alléchance' ...

Ils s'installèrent et dégustèrent le divin repas préparé avec amour. C'est en tout cas, ce qu'elle supposait mais dont elle était sure au fond d'elle même.

Elle avait passé une agréable journée. Elle la lui raconta aussi comme elle l'écoutait raconter la sienne. A sa pause, elle avait été en taverne et avait croisé Kermor, Margot et Coleen. Elle se demandait bien ce qu'ils pourraient leur offrir. Elle avait conseillé Reikilo à ce sujet mais ne savait pas trop elle-même. Elle comptait sur les idées de son Kun. La seule chose qu'elle savait, c'est qu'elle ne voulait oublié personne: un cadeau pour la princesse, un autre pour la maman et le dernier pour le papa. Il ne faut pas l'oublié!

Lui vint l'idée de faire un vase pour la maman, une écuelle pour l'angeline et pour le papa... Matabei trouverait bien. Durant le repas, elle lui fit part de ces idées.

As-tu une idée pour Coleen? Si tu était papa, que voudrais-tu avoir?