Les Jardins de Clermont

Dove et Auro arrivèrent main dans la main. Le parc était quasiment désert, il faut dire qu l'on était quasiment aux portes de l'hiver. Ils firent le tour du lac, à la recherche d'un endroit idéal pour que Auro puisse faire son croquis. Lorsqu'ils trouvèrent un banc, ils s'y installèrent, Auro sortit sa planche à dessin et se mit aussitôt à l'oeuvre. Dove contempla le paysage, il devait être vraiment joli au printemps. Là, beaucoups d'arbres avaient perdu leurs feuilles, mais c'était toujours un plaisir de voir la nature évoluer. Il jet a un coup d'oeil à Auro pour voir ce qu'elle faisait et n'osa la déranger tellement elle était concentrée sur son croquis. Il lui murmura:

Un de ses jours, il faudra que tu me montre toutes les oeuvres que tu as faites.

Puis, n'attendant pas spécialement de réponses, il se remémorra tout ce qui lui restait à faire, ses bagages pour le départ de ce soir et une missive pour embaucher quelqu'un pour la récolte du maïs.

Et, ses pensées se mirent à vagabonder.

Pour toutes personnes passant devant leur banc, ils faisaient un tableau plutôt pythoresque: elle absorbée dans son croquis au point de ne rien voir de ce qui se passait autour, et lui, le regard dans le vide en train de sourire aux anges.

C'est vrai que le jardin était moins beau quand plein été. Les arbres perdaient leurs feuilles, les fleurs étaient moins colorées, les oiseaux faisaient moins de bruit.
Auroro regarda autour d'elle et commença à dessiner le lac avec ses arbres et ses quelques canards qui nageaient sur l'eau. Auroro était tellement plongée dans ses croquis qu'elle ne remarquait pas que dove commençait à avoir un peu froid. Ils ne pouvaient pas rester trop longtemps dans le parc car ils devaient partir pour compiègne le soir même. Auroro regarda son ange à côté de lui qui frissonait. Elle venait juste de finir son dessin.

Je pense qu'il est temps de rentrer tu ne crois pas. On va se faire un repas bien chaud avant de partir. Il faudra bien d'habiller aussi.

Auroro rangea son cahier dans le sac et prit la man de dove pour aller à la sortie du parc.

Quezala s'ennuyait un peu et elle s'était dirigeait par hasard jusque dans le parc le menton enfouie dans une épaisse écharpe. marchant tout doucement dans l'herbe elle donnait de petits coups de pieds dans les feuilles mortes qui jonchaient encore le sol. Sous ses pas elle sentait la mousse gorgée d'eau s'enfonçer légèrement. elle s'assit sur une souche d'arbre et écouta le silence des lieux. Toutes les petites bestioles devaient dormir bien au chaud chez elles. Lorsqu'elle s'aperçut qu'une araignée bravait le froid pour tisser sa toile avec patience. Une bien jolie toile parfaite. Comment cette araignée pouvait elle en se lançant dans le vide tomber exactement au bon endroit, ne pas se tromper sur les angles à faire, les distances... A t elle eut besoin de beaucoup d'expériences? s'améliore t elle à chaque fois? Est ce aussi un peu de la chance? comment a t elle appris? ah si nous pouvions...... Elle l'observa donc laissant de côté sa peur des araignées, en admiration devant ce savoir faire.

Le temps passé, le soir tombé,le froid la glaçait. Elle se releva et rentra tranquilement chez elle tout en grelottant. des petits flocons se mirent à tomber et elle activa le pas.

Iseult marchait à pas lourds mais silencieux, l'air un peu tracassé, la tête baissée. Ses pieds s'enfonçaient dans la neige, maculée de terre.
D'ailleurs, celle-ci devenait de la soupe, au fur et à mesure du temps, la neige elle aussi s'en allait.

Son écharpe lui recouvrait le bas du visage, ses épaules étaient haussées, et de nombreuses méches rebelles venaient lui chatouiller le visage.
Elle avait enfilé un gros manteau, trop grand pour elle, qui ne laissait paraitre aucun de ses doigts, ni plus haut que ses chevilles.

Les jardins étaient toujours paisibles, et c'était un endroit où elle pouvait réfléchir et se reposer.

Le ciel était néanmois sombre, et les ombres se confondaient avec les arbres.

Elle se heurta à quelqu'un, surprise, elle leva la tête en reculant d'un pas, et apperçut son amie Quezala.

Iseult devisagea son amie quelques instants l'air absent.

Humm ... Oui ... Bonsoir, Queza. Oui, c'est beau, cette neige... Avec un peu de chance, on en aura pour Noël ! Je sais pas trop, je viens, comme ça. Ils sont bien, comme endroit de passage, ces jardins... Et toi ?

Oui j'espères que l'on aura un Noel enneigé.

Citation :

Je sais pas trop, je viens, comme ça. Ils sont bien, comme endroit de passage, ces jardins... Et toi ?

Oui pas mal, moi je passais mon temps. Un peu observé, rêvassé, pris l'air et le froid...

Mmh... Et t'as rêvassé à quoi, alors ? Qu'as-tu vu, observé ? ^^

Iseult regarda autour d'elle, et décida de se laisser tomber dans un restant de neige, et s'assit en tailleur dedans.

Iseult écoutait son amie, en souriant, puis rit à la dernière phrase.

Heureusement que je connais le contexte !

J'aime bien philosopher, aussi ... Et soit pour le feu, je connais pas très bien chez toi.. Ca me ferait plaisir de visiter !

Ou alors on marche, c'est bien aussi, et puis faut se dépenser un peu, avec tout ce qu'on englouti...

Elle se releva, et se tapota le manteau pour retirer la neige dessus.

Queza attrapa Le bras d'Iseult, la releva et partit faire le tour des jardins, traverser tout Clermont, pour rejoindre son chez elle.

Iseult suivait son amie, qui avançait vite, en trottinant, pour ne pas perdre le fil.

Ils lachèrent les chevaux et le poulains dans les jardins, les laissant gambader a leur bon vouloir. Océ laissa Joe et Klous s'occuper de leur installer le pic nique, il prit Samuel a part pr jouer encore a l'épée.

Tu es prêt mon copain ?
En garde !

Ils commencèrent a echanger quelques coups d'épée en attendant de manger. Les filles les regardait un peu inquiète il est vrai, mais eux s'amusait comme des gamins !

Ils mangèrent tous ensemble en riant, profitant des quelques rayons de soleil de la journée.

Alors on fait koi maintenant ? combat a l'épée ? Cheval ?
moi les 2 me conviennent, je suis heureux d'être avec vous tous !

Auroro arriva dans le jardin en début d'après midi. Les arbres commençaient à avoir quelques feuilles, les fleurs reprenaient de leurs couleurs, les oiseaux revenaient petit à petit. Auroro remarqua un banc près d'un étang, elle s'y asseya. Ce lieu ne lui semblait pas inconnu. Mais elle ne voyait plus quand elle était venue. Elle continuait de réfléchir tout en regardant les canards sur l'étang.

Elle s'avait très bien que cet endroit ne lui était pas inconnu. Elle decida de prendre son petit bloc-note pour fait un dessin. Cela aussi elle semblait déja l'avoir vecu, mais quelque chose manquait à ce tableau...

Iseult se promenait, en songeant à beaucoup de choses, en trainant des pieds...

Elle passait par le jardin, et aperçut Auroro.

Elle lui fit des grands coucous de la main.

Hey ! Salut Auroro !

Elle s'approcha et lui fit un bise.

Tu vas bien, toi ? ^^

Iseult et Auroro papotèrent quelques instants, puis Iseult abandonna son amie, pour repartir faire son petit tour.

Auroro était contente d'avoir vu iseult, une de ses plus meilleures amies. Elles se connaissent depuis tellement longtemps. Mais iseult repartit, et auroro ce retrouva de nouveau seule à réfléchir tout en dessinant.

Une heure plus tard, elle avait fini son dessin et decida de rentrer car le soleil commencait à se coucher et la température avait un peu baissé. Elle prit donc son croqui et rentra chez elle.

Bisou avec Iseult sous son bras partirent au bord du lac de Clermont
Bizarrement personne ne s'y trouver

Iseult et lui installerent leurs campement pour la journée, puis partirent a la recherche d'un endroit ou ils puissent patiner dessus avec seulement leurs chausses et surtout sans risquer de se faire mal ou pire, que la glace se brise sous leurs poids .

Iseult trouva un petit coin sous le peu de soleil qu'il y avait. Elle étala sa nappe et s'assit dessus. Elle regarda le paysage. Les fleurs seraient bientot prêtes à accueillir de nouveaux bourgeons. Les arbres refleuriraient. Le lac n'aurait plus de gel. Ce serait bientôt le printemps.
Mais bon, en attendant, ils pouvaient profiter de ce que leur offrait la nature, et Iseult se leva pour s'aventurer sur la glace.

Elle glissa ausis sec et se retrouva sur les fesses. Elle eut du mal à se relever et s'équilibra avec ses bras et essaya d'avancer...

Bisou qui vit Iseult s'aplatir en beauté sur la glace vient a son secourt après une bonne crise de fou rire, mais quand celui-ci tenta de l'aider ne fini pas mieux qu'elle. Au lieux d'avoir fini sur les fesses il avait entamer une glissade d'une vingtaine de mètres avant de finir dans un tas de terre a l'opposer de son point de départ.

Iseult riait tellement !
Elle essaya de patiner jusqu'à Bisou, et par miracle, y réussit.

Ca va, pas de mal ?

Elle lui attrappe la bras et le hissa, ce qui la fit basculer en arrière, mais elle se rattrapa en faisant tourner ses bras et en s'équilibrant.
Elle glissa ensuite sa main dans celle de Bisou, et le guida.

Regarde, à deux, c'est plus pratique.

Elle lui montra comment elle avait réussi à patiner, et ils glissèrent un peu tous les deux sur la glace, jusqu'à ce qu'Iseult le lache et ils partirent chacun de leur côté.

Après la démonstration de Iseult, Bisou compris comment fonctionner le patinage , et oui pas facile tout les jours mais maintenant ils comprenait.

Après seulement une dizaine de minutes sans tomber Bisou se cru bon et commença a faire le couillon a essayer une pirouette mais tomba de nouveau. Il se releva tant bien que mal et décida de se diriger vers la nappe pour éviter de se casser bêtement quelque chose.

Une fois sur la terre ferme Bisou se sentit directement plus en sécurité.

Iseult vit Bisou tomber en essayant de faire... Euh, qu'est-ce qu'il voulait faire ?
En tout cas elle pouffa de rire et partit le rejoindre sur l'herbe.

Alors, y'a quoi au menu ?