Chronique de l'Ange Déchu

C'est vraiment bien écrit !!! je te félicite de mettre tous tes sentiments a plat. Ce n'est pas facile ! J'attends la suite avec impatience !!!

Un jour, je fut appelé dans le bureau de mon supérieur, l’ange de second niveau Eraziel. C’était la première fois que je le voyais, et la première fois que je voyais un ange de rang aussi élevé.
Il avait l’apparence d’un homme grand et très beau. Ses longs cheveux noirs et raides lui descendant jusqu'à la taille s’accordaient avec son grand manteau couleur de nuit et tranchait avec ses ailes blanches immaculées qu’il gardait repliées dans son dos.

A mon entrée, il se retourna et me regarda avec un large sourire. Ce sourire me fît frissonner intérieurement alors que je m’inclinais, un genou a terre, devant lui. Il vînt alors vers moi et posa une main sur le sommet de mon crâne. Une fois de plus, je frémis intérieurement, un mauvais pressentiment dans les tripes.
-Relève-toi Déraniel. J’ai une grande nouvelle pour toi.

Je me relevais alors qu’il retira sa main, et remarquait que même repliées, ses ailes avaient l’air immense. Il aperçut mon regard perplexe, et me demanda alors en fronçant les sourcils :
-Il y a un problème ?
-Du tout ! l’assurai-je, C’est juste que je ne me souvient pas avoir vu des ailes aussi… grandes.
Son sourire revînt, et il posa une main sur mon épaule. Peut être était-ce à cause de ce mauvais pressentiment, mais chacun de ses contacts me glaçait le sang.
-Disons que le rang d’un ange est souvent représentatif de ses ailes. Leur taille dépend de notre force… intérieure, de notre volonté. En d’autres termes, plus tu es fort dans ta tête et plus elles sont grandes. L’age et l’expérience. En revanche…. Tes ailes sont plutôt petites.
Il afficha un sourire narquois.
-On ne dira pas celles d’un ange de 5eme niveau.
Je le regardais dans les yeux en lui répondant
-C’est normal, je suis un ange du 6eme niveau.
Il éclata de rire en me répondant à son tour.
-Plus maintenant ! Pour tes bons et loyaux services, tu es promût au rang supérieur ! Et tu es également transféré dans un autre service !

Alors qu’il continuait de rire, je sut au fond de moi que rien ne serait plus pareil… et que ça ne serait pas forcément dans le bon sens.

Bon je sais pas si on a le droit de poster mais je tenais à dire que ce début est génial ! Vivement la suite !!

Mon ptit Zakk tu es le meilleur. Mon Zakk a moi. Je t'adore et continue ton beau travail. Gros bisou. LOny!!

zak, dépéches toi de faire paraitre la suite, je l'attends avec impatience...tu as un réel tlent de conteur....

-Chance… ou malheur ?
Ce fût la question que je me posait en boucle sur le chemin qui me ramenait chez moi. La nouvelle m’avait touché, mais je ne savais pas comment la prendre. J’y voyait en tout cas un coté positif : j’allai enfin pouvoir me débarrasser de cet horrible uniforme gris terne et délavé. Les anges de haut niveau n’ont pas de code vestimentaire spécifique à respecter, Eraziel en était le parfait exemple.
J’ouvrait la porte et rentrait à l’intérieur. L’air se fit immédiatement plus frais, et la lumière moins forte. Mon habitation ressemblait à celles des autres anges, et la décoration y était maigre. Le séjour, blanche du sol au plafond, avec commode, tables, chaises, canapé et fauteuil blancs, le coin cuisine avec une fois de plus tout le mobilier blanc. Cette teinte monotone était assez déroutante, et l’effet en était renforcé par les miroirs au cadre de cristal que j’avait posé sur les murs. Pour trancher à cette teinte unie, j’avait fait poser quelques chandelier en argent dans la pièce. La différence entre le blanc et l’argent poli n’était pas bien grande, mais c’était déjà ça. Une antique épée se trouvait aussi sur le mur. Elle était purement décorative, et n’avait pour utilité que de signifier officiellement mon passage à la vie active.
J’entendit un bruit, et quelqu’un frappa à la porte. Je me retournait pour ouvrir, et un livreur m’apparut, un large sourire lui barrant le visage. Il me tendit une housse avec un crochet.
-Votre nouvel uniforme. Bon… bon essayage !

Il se retourna et se retînt difficilement de pouffer de rire. Je prit la housse et rentrait alors qu’il partait en tremblant vers sa camionnette. A peine refermai-je la porte que je l’entendit éclater d’un rire sonore. Je regardait à travers le rideau, et le vît appuyé contre son véhicule, à la limite de s’effondrer de rire. Aussitôt, un nouveau mauvais pressentiment me noua les tripes. Je me dirigea rapidement vers ma chambre, et ouvrit doucement la fermeture de la housse. La housse glissa, révélant les vêtements, et le choc me fît tomber à terre. Je regrettait déjà mon ancien travail…

-Pitié... dites moi que c'est juste un mauvais rêve...

Je me répétait cette phrase, les yeux fermés. Je n'osait pas regarder ce que je tenait dans els mains. Puis, petit a petit, j'ouvrit les yeux. Malheureusement, ça n'était pas un rêve, l'uniforme était bien ce qu'il était. Alors que je donnait un coup de pied dédaigneux dans la house, je me rendit compte qu'elle n'était pas vide. Je lâchait les vêtements sur le lit et fouillait pour trouver une lettre. Je prit la lettre scellée par un cachet de cire, frappé du sceau des anges supérieurs. Je l'ouvrit et lu l'ordre de transfert à ma nouvelle affectation. Je devait suivre un stage à l'académie afin d'acquérir les compétences et connaissances nécessaires à mon nouveau poste, et cette tenue était l'uniforme... obligatoire.

Je lâchait tout avec dégoût et fourrait l'ensemble dans la housse que je refermait et jetait dans un coin. Ils m'avaient accordé une semaine de congé avant de débuter mon premier cycle à l'académie. Je sortit donc mon vieux matériel de peinture. Il y avait longtemps que je ne l'avait plus utilisé. J'installait le tout dans mon lieu préféré : sur le balcon. Il offrait une vue plus que dégagée sur les étages inférieurs du ciel, et encore plus bas, sur la terre. De la, j'arrivait à apercevoir les silhouettes des anges en bas, et même le reflet du soleil sur les océans de la Terre. Je délaissait ces reflet scintillant pour me concentrer sur les silhouettes ailées qui défilaient en contre bas, et entrepris d'en peindre une comme je l'imaginait dans mon esprit. Je laissait le bout de mon pinceau courir sur la toile vierge et dessiner ce que je voyait en fermant les yeux. Le tableau prenait forme, représentant une ange faisant la moue, les bras croisés sur ses genoux. Je passait toute la semaine à peindre tout et rien : des anges, des paysages venus des tréfonds de mon imagination.

Le dernier jour, j'accrochait les tableau dans mon séjour pour y donner un peu de couleur. Au vu du style dépouillé de l'habitation, cela ferait beaucoup de bien en rompant le teint monotone de la pièce avec une touche de grâce. La dernière nuit se passa dans un sommeil agité et guère reposant. L'heure du lever fût libérateur. J'avalait un léger petit-déjeuner et retourna dans ma chambre prendre l'uniforme, toujours dans la housse dans le coin ou je l'avait jeté. Je l'ouvrit et prit le nouvel uniforme en grimaçant. Et la, la stupeur me frappa lorsque je vît quelque chose que je n'avait pas vu avant.

je veux vite la suite mon coeur...