Le voyage des origines.

La soirée à Compiègne se termina en taverne, Fildelin avait bu modérément puisque maintenant il lui fallait prendre la route. Avant de partir il avait cherché un moyen de locomotion plus adapté aux longs trajets qui les attendaient. Il avait emprunté au marchand de poissons Ordralfabétic son chariot bâché auquel était attelé un vieil âne gris du nom de Bourriquet. La route vers Péronne n’était pas bien longue seulement le savant mélange de l’alcool et de la chaleur du soir ne faisait pas bonne alliance. Alors à peu près au trois quart du chemin une pause s’imposa d’elle-même.

Fildelin attacha Bourriquet à un arbre et lui enleva son attelage, il ne fallait pas trop le fatiguer vu sin vieil âge. En le voyant ainsi accroché les filles se plaignirent de sa situation en prétextant qu’il serait malheureux tout seul auprès de cet arbre. Alors en cœur elles décidèrent de se coucher près de lui pour lui tenir compagnie.

De leur côté Fildelin et Toutankhamon ne redirent rien à leur envie soudaine. Par mesure précaution ils enlevèrent juste la paillasse du chariot pour l’installer dehors et ainsi pouvoir surveiller les filles. La voûte céleste s’offrait à eux pour un moment de calme ou de plaisir partagé. Seules les heures à venir en seront les témoins.



Nul ne sait ce qui se passa pendant ce laps de temps, tout ce que l’on sait s’est que les filles alertèrent leur père. Bourriquet n’était plus là, son licol traînant par terre. Sur son passage il dévalisa l’arrière du chariot où Fildelin avait entreposé les victuailles pour le voyage, les carottes, les fruits et le foin avait disparu.

Bourriquet était un vieil âne, cabochard mais incapable de s’enfuir tout seul. Les soupçons se tournèrent vite vers les filles qui se défendirent à en disant que se n’était pas elles qui l’avaient détaché. Toujours prête à faire des bêtises…..pas cette fois apparemment.

Maintenant il ne restait plus à aller à la recherche de ce maudit âne. Leur lieu de repos se trouvait malencontreusement au milieu des champs, Bourriquet avait pu partir n’importe où. De longues chasses à l’âne seraient inutiles, il fallait en premier procéder par logique. Les ânes sont très friands de foin et de pommes, il suffisait de chercher un champ où ses deux éléments étaient réunis, ce qui était pus facile à affirmer qu’à trouver. De plus, en prenant son âge en considération il n’avait pas pu aller plus loin. Fort de ses déductions Fildelin n’en était pas plus avancé, Bourriquet n’était toujours pas là. Les recherches se firent pendant au moins une heure avant de le retrouver dans la grange d’une ancienne ferme abandonné. Il avait trouvé là le gîte et le couvert dont il semblait avoir besoin. Le voyant ainsi couché sur la paille une idée traversa la tête de Toutankhamon, Fildelin devant elle ne pouvait la voir mais elle avait un grand sourire sur les lèvres et le dévorait des yeux. Surprise dans ses rêveries par les filles qui ne comprenaient pas sa mine enjouée elle balbutia quelques mots incompréhensibles. Toute rouge elle s’approcha de l’âne pour lui enfiler le licol et le ramener au chariot. Sur le chemin du retour Toutankhamon ne décrocha pas un mot ni un regard pour Fildelin, bien trop gênée par le fait d’avoir était découverte par les filles et de ne pas leur dire pourquoi elle avait l’air si heureuse.


[color=#5d6a84]Une fois l'âne attelé et la route reprise Toutankhamon repensa à l’idée qu’elle avait eu dans la grange. Elle laissa les jumelles à l’arrière du chariot et alla retour Fildelin qui tenait les rênes à l’avant. Elle s’assit juste à côté de lui pour lui faire un gros bisou sur la joue et reposa sa tête contre l’épaule de Fildelin en lui prenant au passage une rêne des ses mains. Conduire à deux n’était pas tellement facile mais au moins ils partageaient un moment tranquillement.

Tout doucement, au rythme des sabots de Bourriquet Péronne arriva en vue, il ne fallait plus que descendre et le centre de la ville s’offrait aux visiteurs. La descente se faisait dans une forêt d’eucalyptus, la chaleur de la journée avait laissé ce doux parfum en suspens dans l’air. Bourriquet accéléra un peu dans la descente, un peu trop même puisque lorsque arriva un tournant un peu trop serré les roues latérales se soulevèrent un peu du sol. Les filles, assises, sans doute juste à cet endroit là poussèrent des cries de peur. Fildelin et Toutankhamon au contraire riaient bien, bien que Toutankhamon avait ressenti un léger haut le cœur. A leur passage ils effrayèrent les animaux diurnes qu’ils entendirent s’enfuir dans la forêt, un chat sauvage déboula à quelques mètres d’eux mais heureusement Bourriquet n’avait pas une excellente vue.
[color:fc04=#5d6a84:fc04]Au abords de Péronne Toutankhamon vit un corps de ferme abandonné qui serait très bien pour se reposer et dormir.

le voyage vers cambrais se fit un peu plus calmement, les filles étant fatiguées par les deux nuits précedentes, elles se couchérent rapidement, et toutan en profita pour faire de même, laissant fildelin conduire l'ane seul, avec ses pensées.....

peu avant le lever du jour, il s'arrêta prés de cambrais, détela bourriquet, l'attacha et se coucha sur le sol pour dormir un peu.

Quand il se réveilla, le soleil était déjà un peu haut, et l'ambiance avait monté d'un ton autour de lui, les filles couraient auttour de lui et toutan essayait de les calmer en disant, arrêtez, vous allez réveiller papa.

Il se leva, s'ébroua et pris brenda lee qui passait à proximité dans ses bras, en poussant un cri d'ogre....qui la fit bien rigoler...

Fildelin fit un brin de toilette à la riviére toute proche, puis tous les quatres, ils décidérenet d'aller en ville pour acheter des "bétises" ces bonbons qui ont fait la célébrité de la ville.

Arrivé en ville, il demandérent à un passant oùils pouraient se procurer des "bétises" et il leur répondit...au marché, c'est justement le jour aujourd'hui...

A la pression qu'elle exerçit sur son bras, fildelin compris que toutan avait TRES envie d'aller y faire un tour....et il sourit...

il lui demanda,en souriant, bien qu'il connaisse la réponse...tu veux voir à quoi ressemble un marché du nord?
Pour toute réponse, il reçut un énorme bisou.... tu le sais bien que j'adore ça....

Ils commencérent par le marché aux fromages... Fildelin fila vers un tas de grosses boules orange brunatre et demanda au marchand"avez vous de la trés vieille, brisante,?
le marchand lui répondit pr l'affirmtive et lui vendit une de ces boules, de couleur brique...
Fildelin expliqua à toutan qu'il s'agissait d'un de ses fromages préférés, de la mimolette extra vieille, qu'on avait du mal à couper, mais qui avait concentré tout son gout... undélice, ils la gouteraient le midi...

puis ils arrivérent à ce que toutan attendait...les étals de tissus et de vêtement elle y vit de superbes robes de grossesse signées ysabelot et aprimael,qu'elle aurait bien aimé acheter... car elles étaient vraiment somptueuses..et allaient sans conteste occuper ses réves.




pendant que toutan révait sur les belles tenues, les filles avaient avisé un étal de jouets tout proche...elles vinrent tirer fildelin par le bas de son mantel, se frottérent dans ses jambes, et finirent par l'entrainer vers l'étal où se vendaient de superbes robes , qui semblaient faites pour leur poupées....brenda lee lui dit:".papa, badali veut zabi poupée."...
et ce qui devait arriver arriva...fidelin finit par craquer....








les filles eurent les vêtements de poupées et toutan, pour faire bonne mesure, se vit offrir deux superbes robes flamandes, avec un pendentif en prime....

Fildelin regarda attendri les trois femmes de sa vie....elles avaient le même regard...celui de petites filles émerveillées......:flower: :flower: :flower: :flower:

ensuite tout le monde continua à se promener, et ils arrivéreent enfin au rayon des bonbons où ils achetérent les fameuxes bétises, qui ressemblaient à un carré de sucre d'orge blanc sur lequel se trouvait un trait jaune de 3 mm d'épaisseur. Ils en dégustérent quelques unes, et continuérent leur chemin.

Comme l'heure du repas approchait, Fildelin les entraina vers une barraque en bois peint d'où sortait une odeur de friture.... une barraque à frites, dans la plus pure tradition du Nord...des frites faites au gras de boeuf, et vendues dans des cornets de papier, servies avec des espéces de saucisses blanches dont nul n'a jamais connu la composition exaccte: des fricadelles... ils s'en régalérent, en particulier les filles, ravies à l'idée de manger avec leurs doigts.

puis ils rentrérent, pour se reposer pour l'étape de la nuit, qui devait les mener àau terme provisoire de leur voyage, tournai, où fildelin tenait à arriver en bonne forme.

L’arrivée sur tournai, au terme d’un voyage sans histoire, rappela une foule de souvenirs à fildelin…chaque lieu lui parlait. : le lac, sur lequel il emmenait les belles faire une promenade en barque afin d’essayer d’obtenir leurs faveurs….le bois où il aimait se promener, les tavernes, théatre des ses exploits passés….

Toutan, et les filles elles, ressentaient surtout la joyeuse animation de cette ville.

Au détour d’une rue, fildelin apperçut une silhouette familiére : valéa, qu’il appelait souvent vera, par erreur, complice de nombre de ses fredaines de jeune homme.
Si une femme était capable de réveiller le démon qui s’était maintenant endormi en lui, c’était bien elle….Fildelin chassa cette idée de sa tête et se dirigea vers une taverne, suivi de toutan et des filles.

Là ils y rencontrèrent Judith, la sœur de fildelin,qui lui sauta au cou et lui présenta ange, son nouvel amour…puis kermor, qui leur présenta plusieurs amies à elle, et , surtout, fabrizio, son nouveau compagnon.

Fildelin et fabrizio sympathisèrent immédiatement et, sur l’initiative de kermor, une partie de fléchette fut organisée…

Fildelin passa sa journée à trinquer avec toutes les personnes qu’il rencontraient et faisaient prtie de son passé, jà chaque fois, il leur présentait toutan et les fillettes.

Le soir venu, les nombreuses libations ayant eu raison de son sens de l’orientation,toutan dut le guider pour revenir de la taverne au chariot…où ils s’endormirent ainsi que les petites, épuisés.

fildelin se rendit à doornik village situé à coté de tournai pour aller à la mairie effectuer la démarche qui était la raison premiére du voyage:sa déclaration de paternité pour thais.

en hemin il passa devnat une tour en ruine, et son coeur se serra....c'était dans cette tour qu'il retraouvait la nais , la mére de thais....son esprit fit un bon en arriére dans le temps...

Nais était une fille dee verrier, qui n'avait pas de frére, alors, comme le voulait la tradition, son pére souhaitait la marier à un verrier, afin que la verrerie familiale perdure et que les secrets de fabriction familiaux ne soient pas perdus.
Nais, elle, n'avait qu'un amour depuis l'enfance,: fildelin. Amur qu'elle gardait secret, car fildelin courait la gueuse, sans sembler la remarquer....

son pére insistait de plus en plus pour la marier à un verrier qui ne lui plaisait pas du tout, elle préféra se faire enfermer dans un couvent...

Un beau jour, fildelin vint, dans le cadre du commerce de lin de son pére,
livrer de la toile au couvent et rencontra par hasard nais, qui y était soeur séculiére...c'est à dire qui n'était pas cloitrée, pour permettre de faire vivre économiquement la communauté.
Là, ses grands yeux bleux qui semblaient lancer des étincelles firent que fildelin s'intéressat à elle . Ils se donnérent rendez vous le soir même dans un lieu isolé, accessible par une porte dérobée de l'abbaye.

Ils prirent rapidement l'habitude de s'y retrouver réguliérement, et, chose qui semblait impossible auparavant, fildelin tomba amoureux pour la premiére fois de sa vie. Il envisagea même de l'enlever....

Mais un soir , la mére supérieure accompagnée de deux soldats de l'inquisition attendirent à la place de nais...et fildelin ne dut son salut qu'à sa rapidité à la course.

Il dut ensuite fuir la région et se retrouva en champagne.

l'esprit de fildelin revint au temps présent, il tenait à la main les papiers remis par verna, l nuvelle mére supérieure du couvent, attestant que thais était la file de nais, mintenant décédéeet de fildelin....il allait donc pouvoir faire enregistrer sa déclaation de paternité et être légalement le pére de thais...mais auparavant il lui fallait affronter le maire...son pére boudelin qui l'avait maudit lors de sa fuite.

Boudelin, interloqué, reconnu son visiteur immédiatement et lui dit" comment oses tu reparaitre devant moi, aprés le tort que tu as causé à ta famile et à sa réputation....fildelin expliqua alors qu'el était le but de sa visite..et boudelin manqua de peu l'apoplexie....son fils lui demandait d'enregistrer sa déclaration de paternité pour une fille qu'il avait eue avec la none nais., ...on aurait tout vu....

Fildelin haussa alors le ton et dit "ce n'est pas mon pére que je suis venu voir, mis le mairede cette commune...mon pére m'a tujours enseigné qu'il nefallait jamais, pour le bon ordre des choses mélanger trois choses:
-les affaires
_l'éxécuton de ses fonctions officielles
-ses sentiments
je demande donc à ce que monsieur le maire oublie que je suis son fils et me traite comme n'importe quel habitnt venu faire une telle déclaration....
Boudelin maugréat, fit venir un greffier qu'il chargea de faire le travail qu'il se refusait à faire lui même, et dit à fildelin:

si tu veux pouvoir reparaitre devant moi et dans ma maison, j'exige que tu deviennes quelqu'un, un lettré et non un simple boulanger....j'accepterai de te recevoir,toi et ta famille une fois que tu auras gagné ta place de notable..(en passant u niveau 3)

Fildelin fixa sonpére dans les yeux, il avait décidé de relever ce défi...il lui dit: on se reverra bientot alors...trésbientot...je vais m'y employer dés mon retour en champagne

Boudelin refusa même de l'embrasser, et fildelin sortit, déterminé.......
son pére et sa ville allaient voir de quoi fildelin était capable..^pir regagner leur considération, mais pour l'nstant, il tenait en main le précieux cetifict de paternité....

Toutankhamon se demandait toujours ce qu'elle devait faire, partir et tout quitter ou voir Fildelin pour des explications.
Le choix ne se fit pas attendre lorsqu'elle vit arriver au loin Fildelin, seul. Elle pensa alors que les filles étaient restées avec Valéa, idée qu'elle n'aimait pas du tout mais enfin, la situation était ce qu'elle était.
Elle sécha ses larmes avant de descendre du chariot et attendit qu’il arrive. Elle ne voulait surtout pas montrer à Fildelin sa peine, elle désirait juste des explications et l’affronter dignement, pas comme une pauvre femme esseulée.
Sa réaction en le voyant devant elle ne fut pas vraiment ce qu’elle pensait. Calme depuis peu sa colère ressurgit en le voyant là devant elle, il n’eu pas les temps de dire un mot que la main de Toutankhamon claqua sur sa joue. Il ne s’attendait sans doute pas à cela, il l’a connaissait furieuse ne disant mot mais… pas méchante.
Dans la tête de Toutankhamon tous les sentiments se mélangeaient, la colère, la honte et le mépris pour cet homme. Son regard sur Fildelin avait bien changé, il était dur, froid et inquisiteur.
Après la gifle sa seule question fut « pourquoi ? ». Autant que cela peu paraître bizarre Fildelin ne répondit pas à cette question. Il n’en avait aucune idée lui-même, pourquoi ? le démon en lui se réveillait au côté de Valéa, les vieux souvenirs agréables surgissaient de l’oubli. Cela il n’allait bien sûr pas le lui dire, se serait la fin de tout pour lui. Non, lui ce qu’il voulait s’était s’expliqué. Il la regarda dans les yeux et lui dit :

- Il ne s’est rien passé sur le lac, j’ai repoussé Valéa en lui disant que maintenant j’étais marié.

Toutankhamon resta de marbre aux paroles de Fildelin, elle ajouta seulement :

- « Qu’il ne se soit rien passé je m’en moque bien, ce que je constate s’est que tu a ressenti le désir d’embrasser une autre femme que moi, ce que je ne pardonne pas. Je connaissais tes penchants pour la frivolité, je fus bien bête de penser que tu avais changé en me rencontrant. Libertin tu es né, libertin tu resteras, ton père avait raison en disant cela… tu aurais mieux fait de rester dans ton couvent que de m’apporter malheur. Si encore il n’y avait que moi, l’enfant que je porte me rappellera toujours ma bêtise de t’avoir cru…de belles paroles oui que tu m’as dit le jour de notre mariage. Quelle naïve j’ai bien pu faire en t’écoutant !! »

Elle voyait le visage de Fildelin qui se décomposait au fur et à mesure qu’elle parlait, son cœur se réjouissait. Elle savait ces poins sensibles et jouait avec eux. Elle voulait seulement qu’il ressente le même sentiment de trahison qu’elle avait eu, qu’il se sente mal. Elle avait visiblement réussi, Fildelin baissa la tête et ne dit plus un mot.
Elle lui tourna le dos et alla chercher Bourriquet. Fildelin voulu lui dire quelque chose mais le regard si glacial qui lui faisait face l’empêcha de parler.

-« Je prends Bourriquet avec moi, je ne vais pas faire le voyage jusqu’à Bruges à pied. Je te laisse le chariot, il te suffira de trouver une monture pour rentrer avec les filles. Embrasse les pour moi et explique leur la situation. »

Elle amassa ses quelques affaires sur le dos de Bourriquet et partit sur la route.
Juste avant de partir elle lui dit :
- Les robes qu tu m’avais offerte, tu peux les donner à une des tes conquêtes…j’oubliais, elles ne sont pas enceintes elles…fais en ce que tu veux…

Elle laissa Fildelin là dépité sur place, elle partait sans lui. La seule inconnue pour lui était de savoir si maintenant il pourrait lui présenter ses excuses et la reconquérir.
De son côté Toutankhamon avait les yeux en larme, elle savait qu’elle n’avait pas été tendre avec lui et pourtant au fond se son cœur elle l’aimait à la folie.

Sur la route de Bruges Toutankhamon reçut un pigeon voyageur de Clermont. Cette lettre qui, en temps normal, aurait du la combler de bonheur ne fut qu'un douloureux rappel de ce qui venait de se passer. Les nouvelles étaient pourtant bonnes, le jardin qu'elle avait demandé pour leur retour et la naissance de l'enfant était maintenant terminé. Ils avaient parfaitement respecté le plan qu'ils avaient fait ensemble, le jardinier mentionnait juste un changement que sans doute son commandite apprécierait.
Le regard sur ce jardin qu'elle avait imaginé pour Fildelin et les enfants n'était plus le même. Elle se demandait si seulement un jour elle le verrait joyeux, résonnant des rires des enfants. Fildelin lui manquait, cela était incontestable...

Pour le moment elle faisait route vers Bruges avec Bourriquet qui bientôt allait s'arrêter. Un hôtel de passage s'offrit à eux, elle y fit halte pour la nuit, elle ne voulait pas vraiment la passer dehors toute seule. elle partirait de bonne heure, au soleil levant pour aller voir son amie Kermor.

ce mtin là, fildelin avait décidé de consacrer la journée à ses filles....

Dans un villge voisin de tournai,il y avait une fête votive, que l'on appelait ici une "ducasse" et il décida d'y emmenerses filles....

Il se prépara, les prépara , sella poly avec une selle spéciale biplace pour les deux petites et ils partirent ,en direction de la "ducasse"...les filles étaient joyeuses...elles dévoraient une spécialité que fildelin leur avait achetée avant de partir...des gufres fourées:une espéce de créme à forte consistnce emprisonnée entre deux gauffres sucrées...

tout a coup, ils arrivérent sur place et les filles eurent tot fait de repérer les attractions qui étaient faites pour elles....il y avait des balancoires, un espéce de tourniquet mu par des chevaux attachés, qui portait des chevaux en bois et des animaux fantastiques sur lesquels grimpaient les enfants....plus loin, on vendait des pommes d'api, des nic nacs...une autre spécialité de a région; de petits biscuits ronds surmontés de'une petite crotte de sucre coloré... et fondant...fildelin en avait mangé des tonnes pendnt son enfance...et ses filles prirent immédiatement sa reléve...

a la loterie, ils gagnérent deux petits ours en peluche...un pour chaque fille.elles ne voulaient plus les lacheret étaient trop mignones avec leur ours dans les bras.

plus loin, des cracheurs de feu faisaient leur spectacle, mais ils effrayaient plutot les deux jumelles...ui préférérent attirer leur pére vers une taverne ou on vendait des frites pour le repas de midi....frites et biere pour le papa et frites et limonade pur les fillettes.

Ensuite, il leur fit faire un petit tour d'une ccharette tirée par une chévre....il n'avait pas connu un tel moment de complicité avec ses filles...

Ils allaient rentrer quand un pigeon vint se poser sur son épaule, il portit un message de kermor,qui lui indiquait que toutan était préte à le revoir pour écouter ses explictions et éentuellement le pardonner....

Fildelin pousssa un cri de joie, il allait repartir pour préparer le voyage qu'il entreprendrait le soir même lorsqu'il avisa un marchand de balons de baudruche.....ses ballons étaient en forme de coeur rouge....et il fut bien étonné quand fildelin lui cheta tout son stock...il se demandait bien ce qu'il allait pouvoir en faire....il les enferma pour l'instant dans un grand sac pour qu'ils ne s'envollent pas, et il remonta les jumelles sur polly et rentra à tournai....

en rentrant ce soir là, il rencontra son amie cissou qui lui proposa de faire la route avec lui ce qu'il accepta volontier

De même, en tverne il rencontra chamoxa qui lui fit prt de son projet de se rendre à bruges avec sa fille elijah...il lui proposa alors de faire la route dans son chariot, ce qui serait quand même plus confortable vu son état de grosseesse avancée et puis elijah pourrait jouer avec céline et brenda lee

Ils prirent la route le soir vers 23h00, chamoxa dormait avec les filles et fildelin mrchait à coté de poly tout en discuttant avec cissou...ils avaient tant à se dire.

a l'aube, ils s'atrrêtérent, puis cissou et fildelin se reposérent un peu pendant que chamoxa surveillait les enfants

quelques heures aprés une bonne odeur de charcuterie les réveilla..cham leur avait préparé un petit déjeuner reconstituant, a la mode tournaisienne, fait de tout petits pains ronds qu'on appelle ici des pistolets qu'on ouvre en deux et dans lesquels on place du beurre et de la charcuterie...

le soleil se levait sur la plaine des flandres....recouverte de champs et de perches à houblon d'ou seul le mont koppelberg ressortait

Ils s'approchient de la ville de bruges, et fildelin attacha au chariot les ballons en forme de coeur qu'il avait achetés la veille ce qui ravit les trois filles....

a l'entrée dans laville less jumelles furent étonnées d'entendre les cloches carillonner une chanson populaire....manifestement elles n'avaient jamais entendu quelque chose de pareil.Fildelin lui,scrutait la foule à la recherche de toutan....et il finit par appercevoir un petit point blanc u loin, qui grossissait qui grossissait et accourait dans leur direction...

Dés qu'il fut sur de l'avoir reconnue, fildelin lacha la bride de poly qu'il laissa à ses compagnes, et il accourut à la rencontre de sa bien aimée...

ils se jettérent dans les bras l'un de l'autre mélant leurs baisers à leurs larmes....en se promettant de ne plus jamais se quitter....Fildelin semblait de toute évidence pardonné....toutan riait de bon coeur en voyant la décoration du chariot...et tu comptes le garder comme ça pour lereste du voyage lui dit elle...on ne passera ps inaperçus

Puis soudain toutan s'apperçut de la présence de cissou et chamoxa et vint les saluer ,avant de recevoir un double ouragan de tendresse , nommé céline et brenda lee sur ses bras, sous le regard dubitatif d'elijah

la journée s'annonçait bien...ils flanérent dans les rues de bruges, le soir, cissou proposa a toutan et fildelin de leur garder les petites pour qu'ils puissent se promener, et se retrouver un peu seuls..ils acceptérent de grand coeur, en remerciant cissou de sa gentillesse.

ils allérent diner dans un restaurant gastronomique, où fildelin fit gouter des spécialités flamandes à toutan....essentiellement du sucré salé...comme le boudin de porc avec du choux rouge et des pommes....
de quoi attendre que la nuit tombe pour profiter pleinement de la seconde partie de la soirée en aoureux....la promenade au clair de lune sur les canaux de bruges, appelée également "la venise du nord"

Vint enfin lemoment tant attendu...fildelin et toutan prirent place sur une barque à fond plat, qu'un solice gaillard roux, juché sur une sorte de plate forme arriére manoeuvrait de main de maitre, à l'aide d'une perche...

La féérie commença alors, les htels prticliers tous illuminés rivalisaient d'élégance, et le clair de lune donnait un coté romantique à la promenade...Toutan se blottit contre son fildelin et se sera trés fort contre lui, elle avait ses yeux de petite fille émerveillée, et fildelin ne pouvait s'empécher de la regarder, attendri...

La promenade dura deux heures, puis ils regagnérent l'embarcadéreet prirent congé du "gondolier". et se dirigérent vers leur chariot..
En chemin, fildelin s'arrêta brusquement, et dit "mon chapeau, j'ai oublié mon chapeau dans la barque..."

ils revinrent sur leurs pas, mais cette fois, l'embarcadére était désert... ils montérent sur les barques et fildelin ariva prés de son chapeau, qu'il fit tomber dans l'eau.Il se pencha alors par dessus bord. pour le ramasser
et Toutan ne put résister au plaisir de le pousser et le faire tomber dans l'eau du canal...
quand il émergea, il la vit penchée vers lui, hilare et à son tour, il ne put résister à l'envie de l'attrapper et de la tirer pour qu'elle le rejoigne dans l'eau...pour un bain de minuit improvisé.
...

Ce jour, chamoxa demanda a fildelin et toutan de bien vouloir garder sa fille elijah pendant qu'elle essayait de se réconcilier avec son mari plasm..

Les jumelles eurent donc une petite copine pour aller à la plage.

Comme ce matin là, la marée était basse, elles purent jouer dans une bache....ces éterndues d'eau de faible profondeur laissées par la mer en se retirant...elles se baignaient et jouaient avec de petits boiliers en bois que fildelin leur avait offert en arrivant.

D'étranges charois passaient sur le sable dur ...ils étaient constitués d'un espéce de char à trois roues larges, et étaient surmontés d'un mat auquel était fixée ue voile, ce qui leur permettait d'aller à une vitesse élevée sur la gréve...ou ils se poursuivaient et faisaient la course, comme des vaisseaux des sables...

ensuite,fildelin montra aux filles comment attraper des crabes...en les tenant par derriére leur carapace, crabes qu'elles s'empressaient de montrer à toutan qui faisait semblant (mais faisait elle réellement semblant)d'en avoir peur...ce qui déclenchait leur hilarité.

L'aprés midi ils allérent faire une promenade dans la campagne environnante, au milieu des perches à houblon...et des champs dont le drainage était assuré par des espéces de canaux qui servaient aussi à la navigation..;les watergang

Tout le paysage était plat...à l'exception d'un mnt au loin...le mont cassel, qui dominait la plaine des flandres du haut de ses 2 ou 300 métres...
Au moment de la fête de la ville, les habitants sortaient des géants en bois et osier qu'ils habillaient de vêtements de tissus à leur taille, il y en avait toute une famille, on les appelait "les reuzes"il y avait reuze papa, reuze maman etc....

en rentrant, fildelin et toutan virent au sourire qu'arborait chamoxa que son entrevue avait marché comme elle le voulait...elle reprit eliah et les remercia...

Dans la soirée Toutankhamon raconta à Fildelin la journée de la veille qu'elle avait passé avec Chamoxa.

Pour lui changer les idées elle proposa de faire une partie de pêche, ce qu'accepta volontier Chamoxa. Elle préféra rester sur le sable avec sa fille à regarder Toutankhamon se dépatouiller avec la canne à pêche. Elle du avouer bien vite qu'elle n'était pas vraiment adroite avec cet espéce de bout de bois.
La première étape fut déjà assez difficile, mettre en place un hameçon fait d'asticot gigotant dans tous les sens. Rien qu'à le voir Toutankhamon fit la grimace, ils étaient équeurants, tous visqueux. Elle n'osait même pas en prendre un dans ses doigts...la pêche ne s'annonçait pas très bien.
A force de les regarder bouger elle prit son courage à deux mains et plongea sa main dans ce paquet grouillonant. Elle la ressorti imméditatement la secouant comme si quelque chose de gluant lui était restée accroché.
Derrière elle Chamoxa et les filles pouffèrent de rire en voyant son visage blême, décomposé par ce qu'elle venait de faire. Toutankhamon haussa les épaules pour leur signifait qu'elle n'attachait aucun sens à leur moquerie.
Véxée un fond de cette attitude elle se concentra sur un vers en particulier et reussi tout de même à le sortir et à l'accrocher à son hameçon, non sans quelques mimiques de dégoût.
Décidemment, pêcher dans le Nil au filet était bien plus facil et beucoup moins contraignant pensa t-elle arrivé à la fin de son effort.

La deuxième difficulté se présenter maintenant à elle, lancer la canne assez loin pour pouvoir espérer attraper un poisson nageant par là.

A finir.

le lendemain,aprés avoir pris congé de plasm et chamoxa, fildelin et toutan arrivérent à calais.
Ils commencérent par aller visiter une fabrique de dentelle, spécialité de la ville, où ils regardéreent travailler les dentelliéres, sur leur espéce de planche à clou... puis ils achetérentdes beaux "challes de princesses" pour les filles, ainsi que pour la petite thais....et pour toutan qui elle aussi avait craqué pour la dentelle de calais.

ensuite ils se rendirent sur un site que fildelin connaisait bien...les deux caps...
A cet endroit, la distance france angleterre est la plus courte, les caps sont constitués par des falaises l'une en grés et l'autre en calcaire...d'ou leur nom de cap gris nez et cap blanc nez...

Du sommet de ces caps, fildelin montra à toutan une ligne blanche à l'horizon, au dessus de la mer .. il lui indiqua qu'il s'agissait des falaises entre douvres et folkestone....bref les cotes d'angleterre, qu'on pouvit appercevoir ici les jours de beau temps.
Ils descendirent alors au pied de la falaise du blanc nez, et, Fildelin, avisant une pierre blanche, la frappa avec un marteau,elle éclatta en faisant apparaitre une sorte d'escargot en pierre...il expliqua à toutan qu'il s'agissait d'une amonite, un fossile d'escargot de mer....découverte fréquente par ici...
ils rentrérent alors sur calais où ils passérent la nuit, le lendemain devant les amener sur les traces de l'enfance de fildelin, dans une bourgade de pêcheurs un peu plus au sud...boulogne.Ils avaient rendez vous avec un couple qui l'avait élevé jusqu'à l'age de 10 ans...et pour qui il avait une trés grande affection, ils partiraient ensuite de là pour azincourt.

ce matin là, fildelin se leva de bonne heure, excité à l'idée de revir batiss et zabelle?qu'ils considéraient comme des seconds parents...zabelle ayant été sa nourice.
Pour parvenir à boulgne, ils suivirent une route qui longeait la mer , et qui traversait plusieurs villages de pêcheurs.
En arrivant, ils se dirigérent vers le quartier dit "du chemin vert", où résidaient beaucoup des pêcheurs boulonnais.C'est là que les attendaient batiss et zabelle...
Un groupe s'étit formé autour d'un homme, de taile moyenne qui portait une petite barbichette et avait une cictrice sur la joue droite...il concentrait l'allégressede la foule sur lutoutan demanda à fildelin de qui il s'agissait, fildelin lui répondit qu'il s'agissait de "tifranck" un fameux joueuer de soule, qui aprés avoir débutté ici était parti jouer à marseille puis était maintenant à munich, en alemagne...il était resté l'idole des gamins du quartier, dont il était originaire

Ils arivérent ensuite à la maison de batiss et zabelle qui les attendaient devant leur demeure...
BAtiss portai(t la blouse traditionelle des pêcheurs ainsi que son éternelle casquette de marin qui lui donnaient un air de vieux loup de mer, zabelle, elle avait mis sa robe et son tablier traditionnels, et portait la coiffe traditionnelle le "soleil" sorte d'éventail en dentelle qui entourait la tête.
Ils complimentérent fildelin sur la bonne mine des deux filles et sur l'air souriant de toutan...ainsi que pour l'enfant à venir.
Aprés avoir pris le traditionnel picon vin blanc, en guise d'apéritif, ils prirent un repas traditionnel boulonnais...des pommes de terre au four avec des poissons sous toutes leurs formes....les sprats, des sardines séchées et fumées, dont on enléve simlement la téte avant de les mnger sans se préoccuper des arétes qui sont trop fines pour être perçues, des "saurets" ou harengs saurs, qu'on fait cuire en les jettant dans le fourneau et en les récupérant avec une pince à feu, puis des rollmops, une recete venue du danemark, des harengs marinés dans du vinaigre, enroulés autour d'oignons, cce qui, comme l'a fait remarquer toutan leur donne l'air de serpents...
Fildelin revivait son enfance, d'autant plus que batiss et zabelle lui rappelaient les bétises qu'il faisait quand il était "margat" c'est à dire enfant... avec ses copains du quartier, il construisait des "cabrouets", sortes de petites carioles à quatre roues, à mi chemin entre la brouette et la poussette, qui servait aussi de "caisse à savon, pour dévaller les rues en forte pente du quartier.
BAtiss, comme tut les marins pêcheurs, touchait , outre son salaire, une part sur les prises du bateau, ce qui était appelé "la guennée", que zabelle, comme toutes les femmes de marin pêcheur ( ou matelottes) était chargée de vendre...elle emenait fildelin avec elle pour l'aider à vider les poissons, leur enlever les entrailles qu'on nommait ici "les breules", il s'amusait souvent à se les jetter à la figure avec ses petits copains...ce qui invariablement attirait l'ire des matelottes, qui étaient réputées pour avoir leur franc parler....
A noel, chaque gamin prenait une bettererave fouragére, qu'il évidait, transformait en tête, décorait, et dans laquelle il plaçait une bougie allumée...on appelait ça des "guenels" on les promenait de maison en maison, en chantant une petite chanson faite pour l'occasion, et on ne s'arr^était de chanter que lorsque le maitre de maison avait donné une piéce ou une prt de gateau ou une friandise....c'était un des moments forts de la veillée de noel pur tout gamin boulonnais.
En fait, le pére de fildelin avait demandé à zabelle, qui avait été emloyée chez lui de s'occuper de fildelin pendant son enfance,afin de l'habituer trés jeune ) ce qu'est le travail, loin de la vie facile qu'il aurait eue en restant chez ses parents, il avait donc vécu la vie d'un enfant de pêcheur...il aidait zabelle a venre la guénée de batiss et , à marée basse, ils allaient sur les rochers tout proches pour cueillir des moules, qu'ils vendaient par la suite....
l'évocation de l'enfance de fidelin fut un momentdes plus agréables du voyage pour toutan, d'autant plus que batiss et zabelle avaient un réel talent de comteur.
L'aprés midi, fildelin emmena tout le monde au musée,Monsieur Mariette, un savant boulonnais, avait ramené une momie et des tas d'objets d'égypte, Fildelin pensait que toutan pourrait leur expliquer leur utilité, et réveiller peut être des souvenirs de son enfance....

le lendemain matin, ils firent leurs adieux à batiss et zabelle, en leur promettant de revenir les voir avec le bébé.
En prtant vers Azincourt, ils décidérent de passer par desvres, un vilage de potiers, où une manufacture fabriquait des porcelaines exceptionnelles.
Ils passérent un bon moment à regarder les modéles produits et ils décidérent d'acheter un service de table, et un coquetier pur chacune des trois filles de fildelin....
ils marchérent ensuite vers le sud, en se rapprochaéant de la mer.
Les plages étaient à perte de vue, et bordées par des dunes,
A la pause de midi, fildelin montra auxs filles comment y jouer, en s'alongeant au sommet et en se laissant rouler sur soi même jusqu'en bas, petit jeu qui les défoula pendant une bonne heure.
Un autre moment important de cette journée fut la traversée de la baie de la canche...
L'estuaire de cette riviére cotiére est remonté par lamarée, et peut être traversé à marée basse, il est alors posible de ramasser certaines plantes comme la salicorne,ou les cistes marines, plantes aquatiques, naturellement salées qui se mangent en guise de condiments..
Ca et la paissent également des moutons de pré salé.
Il y avait également un certain nombre d'oiseaux d'espéces rares.
Toutan semblait apprécier beaucoup la beauté sauvage de la nature à cet endroit.
Ils arrivérent à azincourt le soir assez tard, et ne s'y attardérent pas.